La Résidence – Le Tremblay
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Artworks

Open a larger version of the following image in a popup: Richard Nonas, Untitled, 2017

Richard Nonas

Untitled, 2017
Huile sur papier
Oil on paper
238.8 x 281.9 cm
94 x 111 inches
RN007
Copyright The Artist
Enquire
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View on a wall
Dieter Schwartz The Work is Never Enough p34 - 35 = In December 1973, in his last solo exhibition at 112 Greene Street, Nonas installed a single large-format wooden sculpture...
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Dieter Schwartz
The Work is Never Enough

p34 - 35 =
In December 1973, in his last solo exhibition at 112 Greene Street, Nonas installed a single large-format wooden sculpture on the floor and drawings on the wall. By now, at the same time as working on his sculptures, Nonas had pro- duced numerous works on paper, executed in oil crayons on white sheets. He either marked out areas by means of a few broad lines or filled the large sheets with solid black rectangles. One could describe what he was doing as drawing before drawing, or as he put it: “I want to do some drawings that sit flat on a table and hang over the edge. drawing could be line on top, side, and bottom. Or just on the side edge of the paper. Use the thickness of the paper as a side.”60
What Nonas called drawing were primary marks, of the kind that are used to underline or emphasize something. He also used these drawn marks on pages of text or posters that he created not only for his own exhibitions but also for dance shows and other performances.
(...)

In a notebook from that period, there is an entry in which Nonas ponders the significance of drawing. He concludes that large formats appeal to him because they highlight the interaction of sheets of paper on the wall and because, in his view, they operate in a similar way to sculptural bodies. In that respect they are reminiscent of drawings by Richard Serra, although Nonas was not interested in the visual, space-defining weight of an isolated black shape on a wall but rather in the interaction of the sheets and their emotional expression: “It’s the way they push at each other that’s important.”61
He did his best to avoid not only the formal resolution of a drawn composition but also the equilibrium of forms on a surface, as in a frieze-like sequence of drawings, which would induce a linear reading. He was much more interested in the black shapes appearing solid and heavy and abruptly intruding onto the surface, without immediately turning into a figure: “They should feel chunky—that is: abrupt. They have to bite. And there has to be enough white to hold the black. Though it’s not a question of amount.” In short: “They need to be DARK and HEAVY and SLOW and SAD.” 62


P45 =

In 1982 Nonas returned to Georgia State University Art Gallery in Atlanta with an exhibition entitled Drawings. He used this title as an umbrella term for his work as a whole; in a conversation in Atlanta he made no distinction between his drawings and his sculptures, and spoke in more general terms of “things”: “I’m interested in things, in objects. I’m interested in what they do to space.”84 Sheets of paper had outer limits, like blocks of wood or steel, and had their own spatial presence in the exhibition. That was what interested Nonas, rather than drawing an illusionistic object with its own edges: “As soon as you put a mark on a drawing, you are setting up a center which spatially and perceptually also sets up a series of edges which are not necessarily the same as the edge of the paper. Some marks become edges and others centers. It keeps shifting.”85
The opposites “center” and “edges” as parameters for sculptural work had long preoccupied Nonas; in his view, one way of dealing with these concepts and of reconciling their fundamental opposition was to use several sheets of paper for his drawings: “So I began to think about what would happen if you put more than one piece of paper together where you literally have edges that become the center. I started making these drawings with just one line on a piece of paper. What the drawings are about is that ambiguity between center and edge. The whole drawing became an object in a very strong way.”86 In 1983 Nonas showed a drawing that typified this approach in the exhibition Monumental Drawings by Sculptors at Long Island University’s Hillwood Art Gallery. It comprised three sheets of paper that were sixteen feet tall in total but just six inches wide. Its impact derived from its lively oil-crayon marks and the nonaligned boundaries of areas of solid black, which drew attention to the nature of the work’s edges, despite its very considerable size.

p. 34-35
En décembre 1973, lors de sa dernière exposition personnelle au 112 Greene Street, Nonas installa une unique sculpture en bois grand format posée au sol ainsi que des dessins accrochés au mur. À cette époque, tout en continuant de travailler sur ses sculptures, Nonas avait produit de nombreuses œuvres sur papier, réalisées au crayon gras sur des feuilles blanches. Il délimitait des zones par quelques larges traits ou remplissait les grandes feuilles de rectangles noirs pleins. On pourrait décrire ce qu’il faisait comme un dessin avant le dessin, ou, pour reprendre ses mots : « Je veux faire des dessins qui reposent à plat sur une table et dépassent du bord. Le dessin peut être une ligne en haut, sur le côté, en bas. Ou juste sur le bord latéral du papier. Utiliser l’épaisseur du papier comme un côté. » Ce que Nonas appelait dessin était constitué de marques primaires, du type utilisées pour souligner ou mettre en valeur quelque chose. Il employait aussi ces marques dessinées sur des pages de texte ou des affiches qu’il créait non seulement pour ses propres expositions, mais aussi pour des spectacles de danse et autres performances.
(...)
Dans un carnet de cette période, il y a une entrée dans laquelle Nonas réfléchit à la signification du dessin. Il conclut que les grands formats l’attirent car ils mettent en valeur l’interaction des feuilles de papier sur le mur et parce qu’à ses yeux, ils fonctionnent de façon similaire aux corps sculpturaux. À cet égard, ils évoquent les dessins de Richard Serra, bien que Nonas ne s’intéressât pas au poids visuel et spatialement déterminant d’une forme noire isolée sur un mur, mais plutôt à l’interaction des feuilles et à leur expression émotionnelle : « C’est la façon dont elles se poussent les unes contre les autres qui importe. » Il faisait tout pour éviter non seulement la résolution formelle d’une composition dessinée, mais aussi l’équilibre des formes sur une surface, comme dans une séquence de dessins en frise, qui induirait une lecture linéaire. Il était bien plus intéressé par le fait que les formes noires apparaissent solides et lourdes, faisant intrusion de manière abrupte sur la surface, sans devenir immédiatement une figure : « Elles doivent paraître massives — c’est-à-dire : abruptes. Elles doivent mordre. Et il doit y avoir assez de blanc pour soutenir le noir. Même si ce n’est pas une question de quantité. » En résumé : « Elles doivent être SOMBRES, LOURDES, LENTES et TRISTES. »

p. 45
En 1982, Nonas revient à la Georgia State University Art Gallery à Atlanta avec une exposition intitulée Drawings. Il utilise ce titre comme un terme générique pour l’ensemble de son travail ; lors d’une conversation à Atlanta, il ne fait pas de distinction entre ses dessins et ses sculptures, parlant plus généralement de « choses » : « Je m’intéresse aux choses, aux objets. Je m’intéresse à ce qu’ils font à l’espace. » Les feuilles de papier avaient des limites extérieures, comme des blocs de bois ou d’acier, et possédaient leur propre présence spatiale dans l’exposition. C’est cela qui intéressait Nonas, plutôt que de dessiner un objet illusionniste avec ses propres bords : « Dès que vous tracez une marque sur un dessin, vous établissez un centre qui, spatialement et perceptuellement, met aussi en place une série de bords qui ne sont pas forcément les mêmes que le bord du papier. Certaines marques deviennent des bords et d’autres des centres. Ça ne cesse de changer. »
Les opposés « centre » et « bords » comme paramètres du travail sculptural préoccupaient Nonas depuis longtemps ; selon lui, une façon de gérer ces concepts et de réconcilier leur opposition fondamentale était d’utiliser plusieurs feuilles de papier pour ses dessins : « J’ai donc commencé à réfléchir à ce qui arriverait si on mettait plusieurs feuilles ensemble, où l’on a littéralement des bords qui deviennent le centre. J’ai commencé à faire ces dessins avec juste une ligne sur une feuille de papier. Ce dont parlent ces dessins, c’est de cette ambiguïté entre centre et bord. Le dessin entier devient un objet de façon très forte. »
En 1983, Nonas présente un dessin qui illustre cette approche lors de l’exposition Monumental Drawings by Sculptors à la Hillwood Art Gallery de Long Island University. Il s’agit de trois feuilles de papier totalisant seize pieds de haut mais seulement six pouces de large. Son impact provient des marques vives au crayon gras et des limites non alignées des zones de noir plein, qui attirent l’attention sur la nature des bords de l’œuvre, malgré sa taille très importante.



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Provenance

- Fergus McCaffrey (US)

Exhibitions

- (PARENTHESIS); (CORNER TO CORNER, IN PLACE), Galerie Christophe Gaillard, Paris (FR), 2019
- Slant, Fergus McCaffrey, New York, NY (US), 2017
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