• Née à Paris en 1979, Stéphanie Cherpin vit et travaille à Paris. Elle pratique la sculpture depuis le milieu des...

    Née à Paris en 1979, Stéphanie Cherpin vit et travaille à Paris.  Elle pratique la sculpture depuis le milieu des années 2000.

    La première période de son travail s’organise autour d’œuvres monumentales, issues de la collecte d’objets et de matériaux dans les zones urbaines et périurbaines, et donnant lieu à des opérations contradictoires (décomposition/assemblage, destruction / restauration,  violence/douceur,  

    matière/surface, improvisation/ contrôle, construction/recyclage...). Ce travail d’assemblage tendu, aussi brutal que décoratif, s’inscrit dans la lignée d’artistes comme Ed Kienholz, Jessica Stockholder, Anita Molinero ou encore Noah Puryfoy.


    À partir du milieu des années 2010, cette sculpture de la rue laisse place à une œuvre dont la subjectivité est plus assumée. La gamme des gestes qu’elle utilise s’étend, des touches pop apparaissent, tandis que les échelles de ses pièces se rapprochent de celle du corps. Cette période correspond à un tournant intime de son travail, qui intègre désormais discrètement des récits personnels et familiaux, des anecdotes, des paroles de chansons, des lectures, et qui se développe de plus en plus en un art du détail. Elle va aussi de pair avec un souci de l’artiste de situer davantage son travail à partir des différentes positions qu’elle occupe en tant qu’artiste (ou en même temps qu’elle produit de l’art). Par exemple, et sans hiérarchie, mais avec une totale pride : femme, enseignante, amatrice de trap et de nail art, quarantenaire, mère ou habitante d’une petite ville de banlieue parisienne.

  • EXPOSITION "GRAND PRAIRIE" - RESTITUTION DE RÉSIDENCE