La Résidence / Le Tremblay a pour finalité de promouvoir la création en soutenant notamment un artiste français ou étranger, en lui offrant un espace de réflexion et en lui allouant une enveloppe de 1 500 €.
Cette résidence est réservée aux artistes plasticiens. Pas de limite d'âge, pas d'obligation de diplôme.
Les candidats sont sélectionnés sur dossier par l'équipe de La Résidence.
Restitution : Si le lauréat le souhaite (clause non obligatoire), il pourra envisager une restitution de résidence prenant une forme choisie par lui-même. Il pourra s’agir d’une œuvre ou d'une intervention artistique au sens large, qui s’intégrera de manière éphémère ou pérenne à la Résidence / Le Tremblay.
Durée de la résidence : 1 mois, flexible, sans obligation de continuité (possibilité d’effectuer le mois de résidence en deux temps avec accord, exemple : première partie en octobre et deuxième partie en décembre).
Coordination et suivi : Camille Gouget
Jean-Baptiste Janisset, né en 1990 est basé à Marseille.
« Avec son œil errant et poétique, Jean-Baptiste Janisset parcourt depuis plusieurs années des mondes visibles et invisibles qui allient l’art au magique, à l’occulte et à l’alchimie. Arpentant des territoires multiples, il se met à la recherche d’un patrimoine spirituel fait d’églises, de cimetières – de tous ces arts funéraires aux décors en bas-reliefs combinant des motifs religieux ou symboliques, des végétaux ou des figures humaines. Pour ce faire, il emprunte des chemins à rebours de toute cartographie pour puiser une force dans les symboles anciens et mystiques, entre opportunités et prises de risques, et trace petit à petit un itinéraire en résonance avec les cycles de la vie. D’Abomey à Marseille ou il s’est installé, de Nantes à Dijon, puis d’Ajaccio à Alger en passant par Paris, Bastia, Saint- Étienne parmi tant d’autres villes, c’est un territoire-palimpseste que l’artiste façonne au fil du temps. À travers un flux continu d’objets photographiés et de découvertes lors de ses voyages, ce sont les Témoins, peuple d’images et d’archives habitant ce livre « cahier des sources » que l’artiste a conçu comme un carnet de bord ou un inventaire, et qui pétrifié.e.s dans le temps guident l’artiste.»
Extrait du texte de Marianne Derrien « Celui qui navigue aux étoiles »
Née à Paris en 1979, vit et travaille à Paris. Stéphanie Cherpin pratique la sculpture depuis le milieu des années 2000.
La première période de son travail s’organise autour d’œuvres monumentales, issues de la collecte d’objets et de matériaux dans les zones urbaines et périurbaines, et donnant lieu à des opérations contradictoires (décomposition/assemblage, destruction/restauration, violence/douceur, matière/surface, improvisation/ contrôle, construction/recyclage...). Ce travail d’assemblage tendu, aussi brutal que décoratif, s’inscrit dans la lignée d’artistes comme Ed Kienholz, Jessica Stockholder, Anita Molinero ou encore Noah Puryfoy.
À partir du milieu des années 2010, cette sculpture de la rue laisse place à une œuvre dont la subjectivité est plus assumée. La gamme des gestes qu’elle utilise s’étend, des touches pop apparaissent, tandis que les échelles de ses pièces se rapprochent de celle du corps. Cette période correspond à un tournant intime de son travail, qui intègre désormais discrètement des récits personnels et familiaux, des anecdotes, des paroles de chansons, des lectures, et qui se développe de plus en plus en un art du détail. Elle va aussi de pair avec un souci de l’artiste de situer davantage son travail à partir des différentes positions qu’elle occupe en tant qu’artiste (ou en même temps qu’elle produit de l’art). Par exemple, et sans hiérarchie, mais avec une totale pride : femme, enseignante, amatrice de trap et de nail art, quarantenaire, mère ou habitante d’une petite ville de banlieue parisienne.
RESTITUTION DE RÉSIDENCE
Exposition "Grand Pairie", du 21 juin au 3 novembre dans l'espace d'exposition du château.
Née en 1980, elle vit et travaille à New York.
À l’occasion de l’inauguration de La Résidence | Le Tremblay, l’artiste a pu arranger les espaces en un studio photographique permettant de dresser des portraits uniques des invités et de l’équipe de la galerie.
RESTITUTION DE RÉSIDENCE
Pour sa résidence, Hannah Whitaker a pour la première fois travaillé la pratique du collage pour concevoir l’oeuvre Tangled contrecollé sur trois panneaux en bois pour son exposition Shadow detail. E
Elle a également designé les deux tapis qui traversent les couloirs du château, en résonance avec le dallage d'origine.
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