• Résidence d'artistes plasticiens

    La Résidence / Le Tremblay a pour finalité de promouvoir la création en soutenant notamment un artiste français ou étranger, en lui offrant un espace de réflexion et en lui allouant une enveloppe de 1 500 €.

    Cette résidence est réservée aux artistes plasticiens. Pas de limite d'âge, pas d'obligation de diplôme.

    Les candidats sont sélectionnés sur dossier par l'équipe de La Résidence.

     

    Restitution : Si le lauréat le souhaite (clause non obligatoire), il pourra envisager une restitution de résidence prenant une forme choisie par lui-même. Il pourra s’agir d’une œuvre ou d'une intervention artistique au sens large, qui s’intégrera de manière éphémère ou pérenne à la Résidence / Le Tremblay.

    Durée de la résidence : 1 mois, flexible, sans obligation de continuité (possibilité d’effectuer le mois de résidence en deux temps avec accord, exemple : première partie en octobre et deuxième partie en décembre).


     

    Coordination et suivi : Camille Gouget

  • AMANDINE GURUCEAGA, DÉCEMBRE 2024 - JANVIER 2025
    Allyssa Heuze

    AMANDINE GURUCEAGA, DÉCEMBRE 2024 - JANVIER 2025

    Amandine Guruceaga, née en 1989 est basée à Marseille, est une alchimiste de la matière, son travail se distingue par sa capacité à transcender les matériaux ordinaires, les transformant en témoignages poignants de la fragilité de notre monde et de la résonance de l’histoire dans la matière. Centrale dans son oeuvre, la question de l’impact de l’homme sur ce qui l’entoure se manifeste par une exploration profonde de la résilience du vivant, mettant en lumière sa capacité à se réparer malgré les agressions incessantes. Son art, est profondément influencée par diverses expériences, notamment dans l’atelier d’émaillage de ses parents. Ces expériences ont façonné sa passion pour l’exploration de la matière et sa démarche artistique unique, où elle utilise la teinture, la décoloration, la brasure, et d’autres techniques pour métamorphoser les matériaux et obtenir des réactions de la matière.


  • JEAN-BAPTISTE JANISSET, NOVEMBRE 2024
    La cabane du berger, 2020, Le vent des fôrets. Photo de Margaux Salarino

    JEAN-BAPTISTE JANISSET, NOVEMBRE 2024

    Jean-Baptiste Janisset, né en 1990 est basé à Marseille.

     

    « Avec son œil errant et poétique, Jean-Baptiste Janisset parcourt depuis plusieurs années des mondes visibles et invisibles qui allient l’art au magique, à l’occulte et à l’alchimie. Arpentant des territoires multiples, il se met à la recherche d’un patrimoine spirituel fait d’églises, de cimetières – de tous ces arts funéraires aux décors en bas-reliefs combinant des motifs religieux ou symboliques, des végétaux ou des figures humaines. Pour ce faire, il emprunte des chemins à rebours de toute cartographie pour puiser une force dans les symboles anciens et mystiques, entre opportunités et prises de risques, et trace petit à petit un itinéraire en résonance avec les cycles de la vie. D’Abomey à Marseille ou il s’est installé, de Nantes à Dijon, puis d’Ajaccio à Alger en passant par Paris, Bastia, Saint- Étienne parmi tant d’autres villes, c’est un territoire-palimpseste que l’artiste façonne au fil du temps. À travers un flux continu d’objets photographiés et de découvertes lors de ses voyages, ce sont les Témoins, peuple d’images et d’archives habitant ce livre « cahier des sources » que l’artiste a conçu comme un carnet de bord ou un inventaire, et qui pétrifié.e.s dans le temps guident l’artiste.»

     

    Extrait du texte de Marianne Derrien « Celui qui navigue aux étoiles »


  • MARTIN DEPALLE, MARS 2024

    MARTIN DEPALLE, MARS 2024

    Né en 1993, vit et travaille entre Paris et Montreuil. Martin Depalle a étudié aux Beaux-Arts de Paris.

    Sa pratique prend forme dans une diversité de matériaux. La photographie, la sculpture, la peinture, le dessin, la couture apparaissent alors comme des médiums similaires en ce qu’ils arrachent les formes et leurs sentiments au quotidien pour exposer sa fragilité. Martin Depalle travaille par accident et par surprise, à partir de vêtements, d’objets et matériaux trouvés ou de seconde main. Ses installations sont des assemblages qui n’ont de sens que dans le présent du regard. Par l’association de matériaux et de médiums différents, Martin Depalle cherche à aller contre cette idée qui voudrait que, dans chaque chose, la forme doit être finie pour trouver sa place, son droit d’être dans le monde. Ces espaces interrogent nos parts manquantes, nos vides, ceux dans lesquelles on se projette, ces zones fragiles qu’on cherche à remplir. 
     
    RESTITUTION DE RÉSIDENCE
    À l'issue de sa résidence, Martin Depalle a créé une œuvre originale pour l'une des chambres du château à partir de l'empreinte d'un arbre du parc.
    L'œuvre, "Retreating Light", est composée de coton, latex, métal, peinture à l'huile, colle, écorce, feuilles, et LED.

    « L’empreinte est un vêtement de lumière. Ce luminaire est maintenant installé dans l'une des pièces du Château du Tremblay. Sculpture semblable à un serpent perdant sa peau. Vide comme un manque dans l'image, à remplir comme un vêtement, fait de ce qui restait de cet arbre ». Martin Depalle

  • STÉPHANIE CHERPIN, OCTOBRE 2023

    STÉPHANIE CHERPIN, OCTOBRE 2023

    Née à Paris en 1979, vit et travaille à Paris.  Stéphanie Cherpin pratique la sculpture depuis le milieu des années 2000.

    La première période de son travail s’organise autour d’œuvres monumentales, issues de la collecte d’objets et de matériaux dans les zones urbaines et périurbaines, et donnant lieu à des opérations contradictoires (décomposition/assemblage, destruction/restauration, violence/douceur, matière/surface, improvisation/ contrôle, construction/recyclage...). Ce travail d’assemblage tendu, aussi brutal que décoratif, s’inscrit dans la lignée d’artistes comme Ed Kienholz, Jessica Stockholder, Anita Molinero ou encore Noah Puryfoy.

    À partir du milieu des années 2010, cette sculpture de la rue laisse place à une œuvre dont la subjectivité est plus assumée. La gamme des gestes qu’elle utilise s’étend, des touches pop apparaissent, tandis que les échelles de ses pièces se rapprochent de celle du corps. Cette période correspond à un tournant intime de son travail, qui intègre désormais discrètement des récits personnels et familiaux, des anecdotes, des paroles de chansons, des lectures, et qui se développe de plus en plus en un art du détail. Elle va aussi de pair avec un souci de l’artiste de situer davantage son travail à partir des différentes positions qu’elle occupe en tant qu’artiste (ou en même temps qu’elle produit de l’art). Par exemple, et sans hiérarchie, mais avec une totale pride : femme, enseignante, amatrice de trap et de nail art, quarantenaire, mère ou habitante d’une petite ville de banlieue parisienne.

     

    RESTITUTION DE RÉSIDENCE

    Exposition "Grand Pairie", du 21 juin au 3 novembre  dans l'espace d'exposition du château.


  • CATE GIORDANO, AOÛT 2021

    CATE GIORDANO, AOÛT 2021

    Née à Pensacola en Floride en 1986, Cate Giordano vit et travaille à New York.
     
    RESTITUTION DE RÉSIDENCE
    Troisième artiste résidente, Cate Giordano a pu investir l’atelier d’artiste pour y créer ses deux installations, The Final Wife et ROME. Les «corps» de David et de Janet, personnages principaux de l’œuvre The Final Wife, qui sont interprétés par l’artiste dans ses vidéos, ont pris forme petit à petit dans l’atelier d’artiste, entre couture, peinture et  savants bricolages.

  • LETHA WILSON, JUILLET 2021

    LETHA WILSON, JUILLET 2021

    Née à Pensacola 1976, elle vit et travaille à New York.
     
    RESTITUTION DE RÉSIDENCE
    Pour créer ses oeuvres durant sa résidence, l’artiste américaine à pu collaborer avec l’Atelier normand Legrand Samuel, spécialisé dans la forge, l’estampage, le matriçage et la métallurgie des poudres. En plus des oeuvres de son exposition, l’oeuvre Death Valley Steel Fold a été conçue in situ pour le stand 2021 Paris Photo « Les Nouveaux Constructeurs ».

  • HANNAH WHITAKER, JUIN 2021

    HANNAH WHITAKER, JUIN 2021

    Née en 1980, elle vit et travaille à New York.

    À l’occasion de l’inauguration de La Résidence | Le Tremblay, l’artiste a pu arranger les espaces en  un studio photographique permettant de dresser des portraits uniques des invités et de l’équipe de la galerie.

     

    RESTITUTION DE RÉSIDENCE
    Pour sa résidence, Hannah Whitaker a pour la première fois travaillé la pratique du collage pour concevoir l’oeuvre Tangled contrecollé sur trois panneaux en bois pour son exposition Shadow detail. E

     

    Elle a également designé les deux tapis qui traversent les couloirs du château, en résonance avec le dallage d'origine.